vendredi 16 octobre 2009

Défense d'Anny Hertig

Anny Hertig a été licenciée de son poste de professeur avec effet immédiat pour « maltraitance psychologique » à l’égard d’une élève. C’est possible. Probable, même. A l’heure où toute exigence de savoir, de la part d’un professeur, est assimilée à du harcèlement, Anny doit avoir un véritable casier judiciaire. Son cours de grec ou de latin doit être une prison d’Abou Ghraïb pour tous ceux qui traversent leur éducation avec un ipod dans les oreilles et dans leur dos la bienveillance des démagogues scolaires qui s’emploient à créer un monde de demain fait de consommateurs déracinés, dépendants et abrutis. Le slogan à la mode du développement durable s’arrête à la porte de ces classes où la seule tendance durable est la régression.
Le seul autre cas de licenciement avec effet immédiat, dans les écoles vaudoises, était motivé par de la pédophilie. Avec Anny Hertig, voici que l’hellénophilie, la latinophilie, la culturophilie deviennent des crimes du même rang. Par une sévérité draconienne, sa directrice a voulu s’assurer qu’elle ne contaminerait plus personne avec ses lubies. Que plus personne, après elle, n’aurait idée de transformer des maisons en ruine en sanctuaires d’art et d’histoire.
Hélas, le juste couperet de l’Egalitarisme a peut-être sévi trop tard. A voir la propagation virale de son cercle de supporters — le groupe « tous derrière Anny Hertig » sur Facebook —, l’âge et les déclarations de ceux-ci, il semble bien que la pandémie Hertig ait débordé du préau de Burier. Etranges sympathies pour une prof tortionnaire et réac...

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http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/controverse-autour-renvoi-enseignante-2009-09-30

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