lundi 21 août 2006

Georges Duhamel, enfin

Découverte, hier, par Civilisation (prêté par Suzanne à Maman), de Georges Duhamel. Une des plus belles et plus mélancoliques plumes françaises du XXe s. m'est passée sous le nez jusqu'à ce jour!
A ranger aux côtés d'Orwell, C. S. Lewis, Bernanos pour l'anti-modernité. Son symbole: un autoclave soufflant et sifflant, sa métaphore: un lazaret ultramoderne servant à rafistoler les infirmes fabriqués à la chaîne par la guerre mécanisée; bref le même système qui s'autoalimente, et d'où l'âme est exclue.
J'ai l'impression de découvrir la roue, mais c'est tout de même un plaisir.


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Citation du site de l'Académie française:
"Commandant d’ambulances chirurgicales pendant la Première Guerre mondiale, Georges Duhamel allait nourrir de cette douloureuse et traumatisante expérience deux recueils de nouvelles : Vie des Martyrs et Civilisation (Prix Goncourt 1918). À la fin du conflit il choisit de renoncer définitivement à son métier de médecin pour se vouer entièrement à la littérature. 

Il devait développer dans son œuvre un humanisme moderne marqué par une dénonciation des excès de la civilisation mécanique : La Possession du monde (1919), Scènes de la vie future (1930). Cet humanisme imprègne les deux cycles romanesques auxquels il consacra une large part de sa vie d’écrivain : Vie et Aventures de Salavin et Chronique des Pasquier ; ces deux ensembles dominent une œuvre abondante où se mêlent essais et romans. On citera encore : Les Plaisirs et les jeux (1922), Le Prince Jaffar (1924), La Pierre d’Horeb (1926), Le Voyage à Moscou (1927), Fables de mon jardin (1936), La Musique consolatrice (1944), Souvenirs de la vie du Paradis (1946), Tribulations de l’espérance (1947), Le Bestiaire, et l’Herbier (1948), Le Voyage de Patrice Périot (1950), Cri des profondeurs (1951), Les Compagnons de l’Apocalypse (1957), Le Complexe de Théophile (1958). "

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