lundi 29 novembre 2010

Vaccin contre le cancer du col de l'utérus - "un marché à partir de rien"

Le cancer du col de l’utérus connaît une diminution régulière du nombre de cas et de la mortalité depuis plusieurs années dans les pays industrialisés. Ce qui n’est malheureusement pas le cas des pays en développement où l’incidence est quatre fois plus importante qu’en Europe et la mortalité par cancer du col utérin 10 fois plus ! La raison principale de la moindre incidence dans les pays industrialisés en est l’existence d’un moyen de dépistage très efficace : le frottis cervico-utérin, qui détecte les lésions précancéreuses. Grâce à cela et à son évolution étant lente, on parle même de ce cancer comme «pouvant potentiellement devenir, en France, une maladie rare».

Comment expliquer alors cet engouement soudain et le climat d’urgence autour de la vaccination (au prix exorbitant !) de toutes les jeunes filles de 14 ans de France, mais également de tous les pays industrialisés ? Alors même que demeurent de nombreuses interrogations quant à l’efficacité des vaccins et à leur innocuité... Ce «coup de maître», on le doit à l’industrie pharmaceutique, qui s’est surpassée dans sa campagne de «sensibilisation».

Un marketing sans faille sur fond de conflits d’intêrêts, qui lui a permis de créer un marché à partir de rien. La vaccination anti-HPV serait-elle donc «la piqûre de trop ?», pour reprendre le questionnement de Catherine Riva et du Dr Jean-Pierre Spinosa, co-auteurs d’une enquête extrêmement documentée sur cette incroyable success story... qui fait froid dans le dos.

Cette affaire nous en dit long sur les relations entre l’industrie pharmaceutique, la Recherche et le corps médical...

Sur "Enquêtes de Santé", un dossier fouillé sur l'ouvrage magistral de Catherine Riva et Jean-Pierre Spinosa, "La Piqûre de trop?"
http://www.editions-xenia.com/livres/hpv/

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